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FTrouver des racines africaines à travers la littérature : Pamela Ohene Nyako
Pamela a toujours été passionnée par l’Histoire. Lorsqu’elle était plus jeune, elle dévorait des ouvrages sur l’Egypte ancienne ou la Grèce antique. Elle devint consciente de l’Holocauste de par sa grand-mère allemande et s’intéressa très vite à l’Histoire noire et aux leaders du mouvement des droits civiques afro-américains comme Martin Luther King ou Malcom X.
« Paradoxalement, je m’identifie plus facilement aux États-Unis qu’à l’Afrique » raconte l’universitaire afro-féministe de 26 ans de Genève en Suisse. « Je suis issue de la génération hip-hop : les références culturelles, la notion de cool et ce que signifie être noir(e) sont étroitement liés aux États-Unis. La relation que j’entretenais avec l’Afrique était davantage culturelle : langue, nourriture et parfois musique. Je me suis rendue plusieurs fois au Ghana sans pour autant avoir pu établir un véritable lien avec le pays. »
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It was easier for me to relate to the US than to Africa – what being cool and black meant was all related to the US.”
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row type=”grid”][vc_column width=”1/2″ el_class=”border-colom sec-sec-secdstroy”][vc_column_text]« Paradoxalement, je m’identifiais plus facilement aux États-Unis qu’à l’Afrique » raconte Pamela. « Je suis issue de la génération hip-hop : les références culturelles, la notion de cool et ce que signifie être noir(e) étaient étroitement liés aux États-Unis. La relation que j’entretenais avec l’Afrique était davantage culturelle : langue, nourriture et parfois musique. Je me suis rendue plusieurs fois au Ghana sans pour autant avoir pu établir un véritable lien avec le pays »
Mais les choses changèrent lorsque Pamela fit un craquage nerveux. Elle allia alors thérapie et lecture et ce faisant découvrit de nombreux grands ouvrages d’écrivains africains qu’elle ne connaissait pas auparavant.
« La littérature m’aida vraiment à guérir mon âme » dit-elle. Des romains africains, mieux qu’aucun livre d’Histoire jusque-là, l’aident alors à mieux s’identifier à ses racines. Ils lui permettent de se sentir proche des personnes ayant passé leur vie sur le contient (africain) et d’avoir accès à leurs récits et leurs expériences à travers leurs mots.
Dès l’âge de 24 ans, Pamela commença à se rendre au Ghana de manière autonome et se sentit plus proche que jamais du continent, de son peuple, de leur passé. Ce sont ces voyages qui donnèrent envie à Pamela de lancer Afrolitt, une plateforme de littérature noire qui utilise les écrits africains et ceux de la diaspora noire comme moyen de discuter de ses expériences en commun.
Le groupe, basé en Suisse française, s’adresse non seulement aux communautés noires mais aussi à toute personne qui voudrait participer. Pamela combine son travail pour Afrolitt avec des recherches qu’elle mène sur l’histoire européenne noire à l’Université de Genève. Lorsqu’elle a mis en place la plateforme, elle confie que les plus gros défis qu’elle a dû affronter en tant que femme noire étaient le surmenage et le fait de faire face à sa peur d’être jugée.[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width=”1/2″ el_class=”sec-sec-secdstroy”][vc_column_text]
« Tu dois en faire quatre fois plus que la personne moyenne, juste pour en arriver au même poste qu’elle, ou juste pour être reconnue dans ce que tu fais. » Pamela reconnaît que cette pression du surmenage est quelque peu auto-imposée, mais que bien trop souvent c’est la société qui l’impose aux femmes. Elle estime qu’avoir lu sur le sujet et avoir entendu les histoires d’autres femmes surmenées l’ont aidée à réaliser qu’elle n’était pas seule.
La peur d’être jugée, ressent-elle, est le principal frein auquel se heurtent les personnes noires. « Ce n’est pas juste dans ta tête, ce n’est pas simplement un délire sur quelque chose qui pourrait ne pas arriver ; parfois c’est une peur liée aux choses que l’on voit se produire. » Plus les femmes réussissent dans leurs carrières, plus elles font peur aux hommes dans une société patriarcale, dit Pamela.
La peur, la tristesse et la colère sont des sentiments légitimes, mais vous devriez reconnaitre ces sentiments et les partager avec des gens afin qu’ils ne vous conduisent pas à abandonner vos rêves. Car, comme Pamela le dit dans son conseil aux prochaines générations de leaders, les rêves représentent la libération.
« Si on tue nos rêves, c’est fini. » dit-elle. « C’est la vraie libération des personnes de couleur que de continuer à avoir des rêves. Faites de votre mieux pour continuer à avoir des rêves, les poursuivre, et pour croire en vous. Je suis vraiment fière d’Afrolitt et de ce qu’elle est en passe de devenir. Je suis hyper heureuse. »
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Tu dois en faire quatre fois plus que la personne moyenne, juste pour en arriver au même poste qu’elle.
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