Construire un Avenir Meilleur : La Mission de Réinsertion Sociale de Yannick N’Salambo de Wouters

Qui est Yannick N’Salambo de Wouters ?

Je suis un jeune entrepreneur congolais née dans la ville de Goma. Mon business est focalisé sur les nouvelles technologies, c’est-à-dire dans les numériques ainsi que d’autres secteurs, notamment la construction. J’ai créé à ce jour quatre entreprises dont une est purement humanitaire et sert à la réinsertion sociale des jeunes défavorisés.

Étant philanthrope en même temps, j’utilise la Capoeira comme technologie sociale aidant la réinsertion sociale de jeunes défavorisés, grâce à l’initiative débuté depuis 2006, aujourd’hui le projet touche 4 pays africains. C’est une première comme technique de réinsertion des jeunes défavorisé.

J’utilise la Capoeira comme technologie sociale aidant la réinsertion sociale de jeunes défavorisés

Parles-moi du travail que tu fais. Pourquoi est-ce que vous le faites ?

Tout ce que je fais comme travail, c’est pour moi la concrétisation de mes rêves d’enfance. Tout petit, j’étais très attiré par les technologies. Je rêvais devenir un grand ingénieur dans les technologies modernes et surtout être entrepreneur.

J’ai toujours eu un gros faible pour le beau, le design. La construction est l’une de mes passions depuis mon jeune âge. En parallèle, je rêvais aider des enfants qui se trouvent dans les mêmes conditions très difficiles que moi il y a quelques années plus tôt. C’est-à-dire des conditions des enfants délaissés et maltraités.

Comment est-ce que tu es arrivé où tu te trouves aujourd’hui ? Comment as-tu découvert ta passion ?

Depuis enfant, je m’étais juré de ne pas travailler pour une tierce personne ou une entreprise quelconque en tant qu’employé. J’ai donc grandi avec ce schéma entrepreneurial. Et durant mon parcours scolaire et estudiantin, je m’efforçais toujours à mieux comprendre les leçons pour le fait qu’elles me serviront pour mes prochaines entreprises. Arrivé en deuxième année de l’université, je me décide de créer un groupe de cinq étudiants que j’ai surnommé DigiNeuro, que je dirigeais pour travailler des travaux pratiques et participer à des compétitions numériques. Ce groupe constituera alors le premier concept de ce qui deviendra l’entreprise DigiNeuro.

En 2013, je suis repéré à travers la Capoeira par le nouvel ambassadeur du Brésil fraîchement arrivé à Kinshasa. Son collaborateur avec qui j’avais déjà discuté sur mes études, liste à l’Ambassadeur mes compétences. Intéressé, il me demande de passer à l’ambassade pour me présenter. Le même jour, DigiNeuro signe un contrat avec l’Ambassade du Brésil comme support IT et développeurs des solutions informatiques pour l’Ambassade.

Quelle est ta source d’inspiration ?

Mes inspirations à la base viennent de mes ambitions, mon désir à toujours être grand parmi les grands de ce monde. Les personnes qui sont partis de rien pour changer le monde en accomplissant des grandes choses à partir de leur intelligence et les moyens de bord, sont celles qui m’inspirent beaucoup. Etant un fan des technologies, clairement, Bill Gates, Steve Jobs sont mes favoris en inspirations. Au-delà de l’héritage génétique, mon père m’a également inspiré pour sa délicatesse son esprit maniaque dans la rigueur et le classement des affaires.

Les personnes qui sont partis de rien pour changer le monde en accomplissant des grandes choses à partir de leur intelligence et les moyens de bord, sont celles qui m’inspirent beaucoup

Quels ont été les plus grands défis auxquels tu as été confronté ? Comment les as-tu surmontés ?

L’entrepreneuriat requiert des sacrifices personnels, des sacrifices vis-à-vis la famille. Au début, la quasi-totalité des travaux sont effectués par l’entrepreneur seul ou avec sa petite équipe cofondatrice. J’ai rencontré énormément des défis tel que le découragement ou des moqueries des membres de la famille, car dans notre contexte économique, les gens ne croyaient pas à un business par un congolais, jeune, et dans les technologies, considéré comme apanage des pays développés.

Pour surmonter la majorité de ces défis, j’ai agi sur base de mes principes premières, la détermination ! Comme toujours, je tenais à accomplir mon rêve, celui de devenir un véritable chef d’entreprise. En attendant que les marchés publics soient ouverts pour les PME locaux, j’ai focalisé mes entreprises sur les prestations auprès des particuliers, avec le but de grandir peu à peu puis s’imposer dans le marché dans à moyen terme.

Pour le Capoeira, je n’avais aucun professeur de Capoeira pour apprendre et pas d’équipement. Mais j’ai utilisé l’Internet, donc YouTube pour apprendre la Capoeira, et j’ai tissé des liens avec des Capoeiristes en Belgique et au Brésil à qui j’ai demandé des équipements usagés pour les jeunes.

N’abandonne jamais tes rêves peu importe les énormes difficultés que tu rencontreras !

Quels trois conseils aurais-tu aimé recevoir lors de ton enfance ?

N’abandonne jamais tes rêves peu importe les énormes difficultés que tu rencontreras ! Fais attention, car même avec ton bon cœur, il y a malheureusement des personnes qui ne seront jamais content de tes exploits et t’envieront toujours, te vilipenderons et pourront te faire du mal altruisme, est une excellente chose ! Mais, tu ne dois pas vivre pour et par les autres, plutôt pour toi et par toi-même en tenant compte du respect de ton entourage, car personne n’est né pour accompagner l’autre dans ce monde !

Que signifie envoyer de l’argent chez vous ?

Envoyer de l’argent est pour moi une forme d’investissement ou une donation ayant but le développement du récepteur. L’argent envoyé à la communauté doit aider au développement de ce dernier.

Quel est ton mantra de vie ?

Vivre, penser, viser, rêver toujours grand et encore plus grand !

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