Q1. Qui est Manuela Ebe
Je suis Manuela EBE, fondatrice et gérante de DREAMER AGENCY et maman d’une petite fille de deux ans et demie.
Je suis Camerounaise, et après mon bac passé au Centre Éducatif de Yaoundé en 2005 je me suis envolée pour la France où j’ai passé mon master Il en Ingenierie Economie dont une année d’échange Erasmus a la Business School d’Exeter.
Q2. Parlez-moi du travail que tu fais.
DREAMER se veut être une plateforme de promotion commerciale et touristique de nos capitales. Parti d’un environnement global, nous avons affiné notre ligne éditoriale sur la valorisation des commerces/entrepreneurs locaux (qui se meurent par manque de visibilité) et le made in 237 qui est en plein essor et dont nous remarquons la qualité.
Je me suis décidée de créer DREAMER car notre pays manque cruellement de visibilité sur la scène internationale, véritable « Afrique en miniature» nous avons une multitude de paysages, d’ethnies et de savoir-faire que nous voulons partager avec la reste du monde.
Q3. Parlez-moi de ton parcours professionnel. Comment est tu arrivée où tu es aujourd’hui. Comment as-tu découvert ta passion / carrière ?
« Notre but est de pouvoir travailler sur l’image du travail mais surtout d’accompagner les PME du secteur tourisme et loisirs dans la revalorisation de leurs activités »
Je suis rentrée au Cameroun en 2012 et j’ai tout de suite démarré mon Carrière professionnelle comme banquière tout en menant des activités et projets en Communication et Management de projet en parallèle.
Au cours de ma première année j’ai d’abord mis en place une WebTV ‘AKOUMA TV’ avec une amie journaliste, mais faute de moyens nous avons dû arrêter le projet un an et demi plus tard.
Ainsi tout en continuant dans une autre banque j’ai commencé à travailler sur DREAMER en 2014 tout d’abord avec une page Facebook puis avec la mise en place du site internet http://www.thedreamer.cm depuis Mai 2018.
Désormais consacrée à cette activité qui me passionne, notre but est de pouvoir travailler sur l’image du travail mais surtout d’accompagner les Petite ou Moyenne Entreprise (PME) du secteur tourisme et loisirs dans la revalorisation de leurs activités.
J’ai toujours été passionnée d’événementiel et de gestion de projet. A16 ans à peine, j’avais organisé la première compétition de danse inter scolaire qui réunissait tous les établissements scolaires de Yaoundé.
J’ai toujours été passionnée d’événementiel et de gestion de projet
Q4. Qui ou bien quelle est ta source d’inspiration
Je n’ai pas de réelle source d’inspiration si ce n’est Dieu.
Q5. Quels ont été les plus grands défis auxquels tu as été confronté et comment les as-tu surmontés ?
Mon gros plus défi reste les moyens techniques à disposition pour une activité comme la nôtre.
Bien que le mobile est sans contestation sa place dans l’univers urbain actuel, l’utilisation d’internet n’est pas encore chose courante et ne représente que 25% (taux de pénétration) au Cameroun contre 36% pour la moyenne africaine.
Non seulement très peu de personnes sont connectées mais les industries de télécoms demandent encore un gros effort d’amélioration en ce qui concerne la qualité de connexion produite et servie à nous qui l’utilisons comme principal outil de travail.
Il est important que chacun de nous s’accepte et se déploie comme véritable acteur pour bâtir nos pays peu importe ce que les autres attendent de lui
Q6. Quels trois conseils aurais tu aimé recevoir lors de ton enfance ?
Je n’en ai qu’un seul :
– L’estime de soi : dans une société qui nous dicte constamment quoi faire il est important que chacun de nous s’accepte et se déploie comme véritable acteur pour bâtir nos pays peu importe ce que les autres attendent de lui. Il n’existe pas de sous métier, tout le monde ne peut être fonctionnaires, avocat, banquier ou médecin. Travailler avec passion se révèle toujours plus constructif.
La détermination et la persévérance m’ont été enseignées depuis petite.
Q7. Lors que ton séjour en France et en Angleterre, comment restais-tu connectée avec ta famille et amis au Cameroun ?
Ahaha – Rassurez-vous Internet et le téléphone existaient déjà à cette époque au Cameroun.
Q8. Que signifie envoyer de l’argent chez vous et investir dans votre communauté ?
Pour moi cela signifie qu’au-delà d’un investissement consommable, nous devons investir aussi bien financièrement qu’humainement dans nos sociétés durablement : avoir un impact en mettant en place des actions concrètes et des sociétés pour améliorer les conditions de vie des autres sur le long terme.
Au-delà d’un investissement consommable, nous devons investir aussi bien financièrement qu’humainement dans nos sociétés durablement
Q9. Quel est ton mantra de vie ?
REVER – OSER – CONSTRUIRE